Printemps 2018 – Date : 25-26-27 mai
Lieux : En Ardèche, Hameau du Viel Audon
S’inscrire via Helloasso – Consulter le programme
Inscriptions possibles jusqu’au 15 mai
Nous vous espérons nombreux, adhérents ou non en Ardèche fin mai
En pratique
S’inscrire (par défaut via le site helloasso) – inclut la réservation et le paiement en ligne
S’inscrire (méthode alternative sans helloasso) – A renvoyer avec règlement avant le 15 mai
Pour les amateurs de transports en commun : Horaires ligne 15 de bus Horaires ligne 73 de bus Horaire ligne 76 de bus
le programme illustré des rencontres
Comment se déroulent les rencontres
Le RÉSEAU écobâtir se réunit en assemblée générale deux fois par an dans une région de France différente. Ces rencontres sont organisées par un membre de cette région.
Les rencontres permettent de se rencontrer, d’échanger et de connaître les nouveaux membres. Elles constituent l’essentiel de l’activité du réseau. S’y discutent aussi bien des questions liées au fonctionnement ou aux décisions du réseau que des réflexions plus générales, ceci sans omettre les moments conviviaux des repas et des veillées.
une partie des rencontres est généralement consacrée à un débat thématique avec des interventions préparées sur un thème en lien avec le réseau (restaurations bâtis anciens, lotissements – habitat et étalement urbain, pratiques sociales de l’écoconstruction……). Ces débats thématiques permettent d’accueillir des intervenant(e)s et participant(e)s extérieur(e)s au réseau.
Le déroulement courant de la suite des rencontres comporte une demi-journée pour débattre des questions de fonctionnement interne. Une autre demi-journée permet de faire le point sur la production des ateliers par des réunions en groupe de travail. La dernière demi-journée est généralement consacrée à l’AG statutaire qui permet la prise de décision collégiale sur ce qui concerne les orientations et le fonctionnement du réseau. Un travail en ateliers thématiques trouve sa place dans chaque rencontre.
Sujet de la thématique : Vernaculaire !
crédit photo : Xavier Pages
En tant que culture de l’économie du lieu, de la suffisance tempérée, de la relation à l’autre et d’un art de vivre affranchi aux marges de l’industrialisme, le vernaculaire concerne frontalement le quotidien de centaines de millions d’humains, voire quelques milliards.
Car la problématique du vernaculaire est contemporaine, planétaire et potentiellement résistante. Si elle renvoie spontanément à un passé ou aux pays dits « en développement » elle regarde à plus d’un titre les territoires industrialisés en devoir de remettre en question leur modèle de société.
Comment alors se nourrir aujourd’hui du vernaculaire pour ouvrir à un « local universel » ou à une « universalité située » afin de sortir par le haut d’une modernité en impasse ; comment construire une communauté de destins à partir des racines singulières des entités humaines qui forment le tout et contester l’adhésion décontextualisée de ces identités au modèle unique.
Pour notre compte, nous pourrions alors engager nos réflexions sur un axe prospectif tel que : « vernaculaire ici, là bas, après … »
Le vernaculaire ou comment définir un insaisissable collectif ?
Si la notion de vernaculaire est polysémique, voire très floue, elle n’en fédère pas moins des acteurs hétéroclites engagés dans la contestation des dérives et inconvénients de la société dans laquelle nous vivons.
A quelles peurs, à quelles pertes, à quels désirs répond donc ce concept ?
Identifier ce dont nous ne voulons pas peut-il nous aider à mieux concevoir ce que nous voulons ?
Le vernaculaire peut-il faire l’économie du marché ?
Le vernaculaire vise à répondre aux besoins d’usage immédiats de ceux qui le pratiquent (habitat, mais plus largement activités humaines nécessaires) ; il désigne « l’inverse d’une marchandise » (Ivan Illich) c’est-à-dire ce qui est réalisé pour son usage propre ou celui de sa maisonnée (le domus romain), sans production de biens en vue d’une mise sur le marché. Pour autant, peut-il faire l’économie du marché, est-ce souhaitable, et quelles sont les articulations possibles entre ces deux champs de l’économie?
Le vernaculaire pour inquiéter le productivisme ?
L’économie dominante se caractérise par la primauté de l’emploi sur le métier, la déqualification contre le savoir-faire et la subordination entière des acteurs à leurs conditions de travail sur lesquelles ils peinent à agir.
Ce modèle verrouillant le rapport travail/argent est-il fatal ou peut-on envisager des modes non – ou peu – monétarisés de valorisation du travail ?
Comment extrapoler du système vernaculaire un « indicateur d’utilité sociale » pouvant conduire à d’autres rapports de production ?
Comment remettre des affects dans la sphère marchande ?
Vernaculaire et déprise technologique
Sous couvert d’un certain mieux vivre, le progrès technologique nous équipe volontiers de mécanismes, machines et dispositifs à la convivialité souvent équivoque.
Comment « vernaculariser » nos outils, techniques et modes opératoires pour avoir prise sur leur emploi et une meilleure satisfaction d’usage ?
L’idée d’une productivité augmentée par des outils maitrisés et au service de plus de temps libre peut-elle devenir une utopie concrète ?
Le vernaculaire, alternative au tentaculaire ?
Parce que le vernaculaire s’inscrit dans la sphère domestique, privée, il est moins soumis aux normes (assurantielles, réglementaires …) et donne à celui qui le pratique une plus grande autonomie financière, d’entretien et d’intervention dans le temps pour s’adapter à ses usages.
Ces bonifications sont-elles pertinentes à toutes les échelles de projets ?
Comment les incorporer dans les pratiques professionnelles contractualisées ?
Le vernaculaire porte-t-il un avenir politique ?
Façonner son rapport au monde en privilégiant les ressources et les rapports humains locaux garants de sincérité, plutôt que recourir aux solutions tenant du commerce au loin et de son opacité, reste un choix citoyen qui peine à trouver un relai politique.
Comment corrompre les archétypes consuméristes et accumulatifs à partir de la grille des valeurs vernaculaires ?
En tant que système indissociablement économique, social et culturel, le modèle vernaculaire peut-il participer à fonder de réels projets d’écologie politique ?
Modalités
Nous nous appuierons sur des exemples concrets pour nourrir notre réflexion.
Disposant de l’après midi du samedi 26 mai pour traiter cette thématique, nous attendons des interventions d’une durée de 10 à 15 mn ; elles seront groupées par affinité pour lancer des temps intercalaires d’échanges et de débat collectifs.
Les contributeurs sont invités à confirmer leur participation pour fin mars 2018 par mail à jjhorem »at »wanadoo.fr
Les précédentes rencontres
Date |
Lieu et Thematique |
Nov 2017![]() |
Château de Ligoure (Limousin) – La culture vivante de l’anarchisme en Limousin et ailleurs –
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Mai 2017![]() |
Sainte Croix (Drôme) – Accueil des migrants : De l’urgence à l’émancipation – |
Nov 2016![]() |
Monteneuf (Bretagne) Création de valeurs, création de richesse |
Mai 2016![]() |
Geneve (suisse) Résistance et implication citoyenne |
Novembre 2015![]() |
Saint Laurent du Pont (38) Les bois de pays |
Mai 2015![]() |
Menetou-Salon (18) façonnons l’outil plutôt qu’il ne nous façonne |
Novembre 2014![]() |
Paris (75) De l’écologie en territoire urbain et des moyens de s’en emparer |
Mai 2014![]() |
Pierrefontaine-les-Varans (25) Second oeuvre, misère écologique et sociale
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Novembre 2013![]() |
Lathus (86) Formation et écoconstruction
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Mai 2013![]() |
Anglet (64) Systèmes d’Analyse Multicritères
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Novembre 2012![]() |
Fossoy (02) Risques Naturels et cultures constructives
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Juin 2012![]() |
Embrun(05) La précarité énergétique
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Novembre 2011![]() |
Pont l’Évêque (14) Les Systèmes de Garantie et d’Amélioration Participatifs
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Juin 2011![]() |
Genève (Suisse) Coopératives d’habitation et habitat groupé, une expérimentation politique du vivre ensemble
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Novembre 2010![]() |
Lorient (56) Le mirage technologique
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Mai 2010![]() |
Saint-Romain en Livradois-Forez (63) Relocaliser l’économie : Filières courtes, économie endogène, utilisation des matériaux locaux , valorisation des savoirs et de leur transmission …;
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Novembre 2009![]() |
Sainte-Croix-Montluel (01) Le réseau comme outil social, efficace et convivial de transformation de soi et de la société
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Mai 2009![]() |
Guéret (23) Les Analyses du Cycle de Vie des matériaux (ACV)
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Décembre 2008![]() |
Saint-Etienne (42) Ecoconstruire la ville
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Mai 2008![]() |
Noyant-La Gravoyère (49) Réhabilitation de l’habitat : Quels objectifs ? Quels moyens ?
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Novembre 2007 | Puycasquier (32) Le logement social écologique |
Mai 2007 | La Roquette -Maulezon (48) Les normes : pièges ou solutions ? Quelle stratégie adopter ? |
Novembre 2006 | Landrethun-le-Nord (62) L’auto éco-construction |
Mai 2006 | Bazouges-sous-Hédé (35) Habitat groupé et éco-construction |
Décembre 2005 | Belleville-sur-Saone (69) La formation |
Juin 2005 | Publier (74) Eco-construction et industrie |
Novembre 2004 | Saint-Denis (93) Les pratiques sociales dans l’éco-construction |
Mai 2004 | Cernebiaud (39) Habitat et territoire (pas de compte rendu) |
Novembre 2003 | Figanières (83) Les acteurs de la construction |
Juin 2003 | Toulouse (31) L’écoconstruction au niveau de la ville |
Novembre 2002 | Charavines (38) Le confort thermique |
Mai 2002 | Carhaix (29) Pas de compte-rendu des rencontres |
Novembre 2001 | Bonneuil Matour (86) Compte-rendu des rencontres |
Mars 2001 | Wormhout (59) Compte-rendu des rencontres |
Octobre 2000 | Embrun (05) Compte-rendu AG |
Mai 1999 | Lyon (69) Compte-rendu des rencontres terre |